Chaque année, à l’occasion de sa fête patronale, la ville de Beausoleil organise aux portes de la Principauté de Monaco, à quelques mètres à peine de la place du Casino de Monte-Carlo, deux épreuves sportives ouvertes à tous. Un évènement aussi sportif que populaire où chacun peut participer à un combiné détonnant.
La Course de la Saint-Joseph propose ainsi sur une même journée deux épreuves : la traditionnelle et atypique « Course des escaliers » et la « Course Nature », parcours pédestre d’environ 8 km sur le site du Devens, parc de loisirs sur les hauteurs de la ville. Les plus courageux et sûrement entrainés ont enchainé en quelques heures les deux courses. En soi un véritable défi. Les autres pouvaient choisir de participer à l’une ou l’autre des épreuves. Ouvertes à tous, dans différentes catégories, la Course de la Saint-Joseph est de plus en plus reconnue au sein des clubs azuréens.
De nombreux participants, amateurs et sportifs confirmés, étaient au rendez-vous du parcours beausoleillois de la Course des Escaliers. Unique en son genre, lorsque le site est comme ici en plein air et au cœur d’une ville, le concept de la Course des Escaliers existe de par le monde. Un phénomène sportif qui vaut à l’épreuve beausoleilloise un véritable intérêt. Si la plus connue reste celle de l'Empire State Building, d'autres gratte-ciels ont leurs courses, de Bangkok à Sydney. L’occasion de rappeler que l’aspect traditionnel et festif ne doit pas faire perdre de vue qu'il s'agit d'un effort court et violent. Gravir les 458 marches de l’escalier beausoleillois présente de réelles difficultés. Le parcours réserve ses « mauvaises » surprises en raison notamment de l’inégalité des marches, en certaines parties plus hautes et abruptes. A 10h, départ donné donc au bas des 458 marches de l’escalier du Riviera. Une édition 2011 où les bourrasques de vent sont venues compliquer ce contre-la-montre individuel. Les coureurs ne se sont pas découragés pour autant, venus nombreux pour relever le challenge. A l’arrivée, c’est finalement le club des Foulées Roquebrunoises qui s’est distingué en montant sur les trois premières marches du podium : Olivier Falletti (1’40’’83), Sylvain Casterman (1’44’’31) et Cédric Gilles (1’55’’05). Bravo également à Maximilien Maccio pour la première place des vétérans (1’56’’13) ainsi qu’à Sonia Blaszczyk dans la catégorie des femmes (3’07’’62). A noter que le record de 2009 reste toujours à battre : 1’26’’34 !
L’après-midi sur le site du Devens, le défi s’est poursuivi avec la « Course du Devens - Souvenir Lilia Porta - sur un parcours en pleine nature d’une distance de 8 km. Le premier à franchir la ligne d’arrivée fut Maximilien Maccio de Menton-Marathon (31’32, vétéran 1), suivi par Gabriel Dulière de Monaco (31’44, espoirs) et Olivier Falletti des Foulées Roquebrunoises (31’59, seniors). Victoire chez les féminines de Mariana Weber (35'53).
Pour les plus téméraires qui ont participé aux deux courses, le podium du « grand défi » se composait comme suit : Maximilien Maccio (33’28), Olivier Falletti (33’’39) et Julien Walter (34’56). C'est Marzia Campi (50'04) qui s'est imposée chez les féminines.
09/01/11 : des costauds à Serre-Chevalier !
Un ciel blanc, chargé de neige puis de pluie, a accompagné les coureurs de cette dixième édition du Trail Blanc. Une ambiance «ouatée» qui n’a pas empêché, au contraire, de belles bagarres pour la victoire finale et une belle ambiance au sein du peloton.Depuis maintenant dix ans, Serre Che, c’est un peu la «galette des rois» du petit monde du trail. On y vient autant pour courir que pour se retrouver entre amis, se souhaiter une nouvelle saison pleine de performances et de découvertes. Le parcours, qui a toujours su rester «raisonnable» est aussi des plus adaptés à cette période de l’année. Une course de douze kilomètres, pour la découverte ou pour ceux qui veulent vraiment aller vite, et la course principale de 30 km (avec un dénivelé de 600 m plutôt accessible), cette année support de la première manche du Trail Tour National court, qui s’annonce comme un galop d’essai pour de nombreux spécialistes, à la recherche de la forme et de quelques précieux points pour ce championnat de France. Enfin ce sont surtout près d’un millier de concurrents qui se retrouvent là pour simplement inaugurer l’année par cette course sur neige qui reste un exercice atypique.Une pratique qui ici reste tout de même proche de celle du trail «classique»: le parcours est en majorité damé, et même si il reste bien sûr quelques trous et quelques parties molles, pour «pimenter» un peu la sauce, on peut y courir «à peu près normalement». Cette année en plus la neige était particulièrement portante et le parcours s’est donc révélé beaucoup plus roulant que l’année dernière notamment. Ce qui expliquera -en partie- la valeur des chronos enregistrés. Car c’est allé vite, très vite, devant. Aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Certes l’inscription au championnat de France a certainement dopé un peu la qualité et la densité du plateau, mais l’épreuve, déjà fort réputée, a toujours su par le passé attirer des athlètes de qualité. Les prétendants à la succession de Corinne Favre, de Franco Zanotti, du kenyan Dominic Ruto, vainqueur surprise un jour de 2004, ou encore, plus récemment d’Etienne Diemunsch (qui cette année prend la 3e place de la Prom’classic ce même jour) et de Benoit Laval étaient donc nombreux.
Texte de Sylvain Bazin. La suite dans le prochain numéro de Running Mag (sortie début février)
21/11/10 Sabir s'offre St Probace !
Pour cette édition 2010, l’équipe organisatrice de la Foulée Tourvaine avait mis les petits plats dans les grands en concoctant un parcours inédit : moins de portions sur bitume, plus de chemins forestiers et de single tracks, un 12km grandeur nature en deux boucles vallonnées avec pour point culminant la chapelle de St Probace.Les 190 inscrits ont pu découvrir la Provence verte des environs de Tourves, entre sous-bois et plateaux battus par les vents permettant de bénéficier d’une vue imprenable sur les massifs voisins. Cette course mettait aussi l’accent sur le patrimoine historique de cette petite commune varoise : chapelle, château. Le départ et l’arrivée restaient au cœur de Tourves pour garder l’animation dans les rues du village. Malgré le temps maussade, de nombreux supporters étaient massés le long de ce parcours plein de charme et ce changement d’itinéraire semble avoir fait l’unanimité, à l’heure où la tendance est au trail et à la course nature. Plaisir de s’évader et de courir sans chrono, au rythme d’un paysage sans cesse mouvant, et de s’adapter aux difficultés du terrain, ambiance conviviale... Côté résultats, Mohamed Sabir et Khalid Khlifat terminent dans un mouchoir de poche en mois de 50’ devant Christian Ducreux, tandis que Lisel Dissler (9ème scratch), l’emporte chez les dames, suivie de Cécile Ravanel et de Florence Jouberjean.Point n’était besoin de prier St Probace, le saint qui fait tomber la pluie en ce froid week-end d’automne. Les averses ont cependant épargné les coureurs le temps de l’épreuve.
10/10/10 Le Trail de Gorbio fait le plein !
L’énergie et le dynamisme de l’équipe organisatrice de l’AS Gorbio ont été récompensés par une belle affluence d’environ 350 coureurs sur les deux distances proposées, un 42km (2900m D+) et un 18km (900m D+) ouvert à la course et à la marche. Le temps nuageux a tout de même été clément puisque la pluie n’est pas venue troubler la fête. Cette épreuve de charme, entre mer et montagne, offre des paysages variés, de la forêt aux crêtes plus rocailleuses, avec ascension jusqu’au Col de la Madone pour les deux distances, et montée du Baudon pour le 42km (1266 m d’altitude). Elle compte aussi pour le challenge trail nature du 06 et le challenge Spiridon 2010. Elle anime le cœur du village de Gorbio, le départ et l’arrivée se faisant sur la place, au pied de l’arbre plusieurs fois centenaire. Au programme en plus des événements sportifs : la vente de produits locaux (huile d’olive, confitures) aussi offerts pour les podiums dans de magnifiques corbeilles garnies, et les démonstrations de danse folklorique en costumes niçois réalisées par le groupe Lou Ginestre de Roquebrune Cap Martin. Au niveau des résultats, c’est l’Espoir très prometteur Julien Navarro qui gagne le 42km devant Laurent Metais et Stéphane Sanchez, venu de l’Ariège avec tout son club du Spiridon Couserans. Claudine Bosio l’emporte chez les dames, suivie de Dominique Sanchez (Couserans) et de Joëlle Bode. Sur le 18km, triplé pour les triathlètes Cédric Armand, Gilles Guiochet et Cédric Dubois, tandis que Lisel Dissler renouvelle sa victoire devant Patricia Plessis et Corine Laudicina.