Les championnats régionaux de cross Côte d’Azur ont rendu leur verdict. Dans la forêt de la Valmasque, le cross des as, course majeure de la journée, est revenu au Varois Abdelhakim Zilali de l’AMSL Frejus St Raphael, devant Stéphane Valenti de l’AMSL Fréjus St Raphael et le Kenyan Mike Njuguna du NCAA (vainqueur de la course des as des championnats départementaux il y a deux semaines)
La Maralpine Karima Kherroubi gagne chez les dames. Adama Laclaverie de l’AMSL Fréjus St Raphael et Céline Bousrez de Courir en Pays de Grasse (déjà troisième il y a deux semaines) complètent le podium.
En vétérans, au terme d’une gestion de course parfaite, qui pour son entraineur Raymond Sanchez pourrait « être montrée dans les écoles d’athlétisme », le champion des Alpes-Maritimes Jean-Bernard Grondin s’impose à nouveau. Après être repassé sous les 32mn lors de la Prom Classic, le sociétaire de l’ASPTT Nice prouve qu’à l’orée de ses 50 ans il est toujours un redoutable compétiteur. En petite forme, Ingrid Lopergolo de Courir en pays de Grasse parvient néanmoins à se hisser sur la plus haute marche du podium vétéran femmes.
Le cadet triathlète Raphael Montoya du NCAA Athlétisme, récent recordman de France cadet sur 10 km lors de la dernière Prom Classic (31mn22), n’a une nouvelle fois laissé aucune chance à ses adversaires et l’a brillamment emporté. RESULTATS
(29/01/2012)
15/01/12 Njuguna victorieux, Struyven sacré
Les championnats départementaux de cross des Alpes-Maritimes ont rendu leur verdict pour la saison 2012. Si la course reine, le cross long, a été dominé de bout en bout par le Kenyan du NCAA, Mike Njuguna, c'est William Struyven du Stade Laurentin, deuxième de la course, qui s'est adjugé le titre. Walter Allemand de Courir en pays de Grasse, complète le podium après une course fort bien gérée. En féminine, Ingrid Lopergolo de Courir en pays de Grasse s'impose pour la septième fois. Elle est suivie de Eloise Segard du NCAA et Céline Bousrez de Courir en pays de Grasse.
Dans le cross court, la victoire est revenue à Kais Adli de l’AS Monaco, devant Youssef Rhazdis du NCAA et Guillaume Dupire de l’US Cagnes. Chez les dames, Audrey Stromboni de l’US Cagnes s'adjuge le titre devant Souhir Bouabda et Leila Chaieb, toutes deux du NCAA.
La catégorie vétéran revient à Jean-Bernard Grondin de l'ASPTT Nice, après une belle bagarre avec Gérard Lopez de Courir en pays de Grasse qui revient en grande forme. Le nouvel arrivant dans la catégorie vétéran 1, Jean-Pierre Constantin qui vient de féter ses 40 ans, monte sur la troisième marche du podium.
La course du calendrier, disputée en ouverture de la journée, a vu Malik Bedjil s'imposer devant Laurent Bermon de Courir à Peillon.
La promenade des Anglais de Nice a ce matin été le théatre de la 13ème édition de la "Prom Classic". Une fois de plus, la participation a été supérieure à celle de l'année précédente, le nombre maximal de concurrents pouvant courir cette épreuve qui ouvre traditionnellement l'année sur la côte d'azur ayant de surcroit été atteint. Ce sont en effet 7 000 participants qui se sont élancés pour un aller-retour entre le jardin Albert 1er et l'aéroport de Nice. Nouveauté 2012, le départ des hommes et des femmes était cette année commun, et situé sur la chaussée Nord de la route. La chaussée sud était quant à elle réservée au retour. Sans grande surprise, la victoire est revenue au favori Meftah Abdellatif en 28mn46. Si le chrono est impressionnant, le record de l'épreuve a cependant tenu pour 8 petites secondes.Comme c'est le cas depuis maintenant quelques années, de nombreux coureurs ont prit part à l'épreuve déguisé et sans objectif chronométrique, preuve que cette belle manifestation concilie compéition de très haut niveau et ambiance des plus festive.
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La vidéo du départ dans la foulée. Tous les résultats de la Prom'Classic 2012 en rubrique "résultats".
Lorsque l’on m’a proposé pour la seconde fois de revenir fêter le nouvel an dans le désert Tunisien, j’avoue qu’une petite pensée anxieuse m’a traversé l’esprit. Après tout ce qui s’est passé dans cette partie du monde depuis le mois de janvier et les dernières élections libres, les premières, qui ont porté le parti islamiste au pouvoir, pouvait-on se rendre sans crainte dans cette partie du monde ? Quand on est occidental, il faut avouer que cela inquiète. Mais, j’avais toute confiance en Azdine Ben Yacoub, ce Franco-Tunisien, installé en France depuis le début de son adolescence, qui a épousé les valeurs de la France, tout en gardant un amour immodéré pour son pays d’origine. Si vous vous baladez du coté de Vincennes, non loin de l’Insep, n’oubliez pas d’aller faire un tour dans son restaurant pour y manger un couscous ! Après un marathon des Oasis qui a vu chuter le nombre de participants, faute aux évènements, on pouvait craindre un peu la même chose pour ce second Week End Trail. Il n’en fut rien, et finalement, à peu de choses près, il y eut presque autant de participants que l’an passé. Tout commence à l’aéroport d’Orly, où nous nous retrouvons tous progressivement au point de rendez-vous donné par Monique, indissociable d’Azdine, et véritable cheville ouvrière. Autant Azdine est un communiquant hors pair, avec le mobile greffé à l’oreille, il connaît tout le monde, il sait se dépatouiller d’à peu près n’importe quelle situation difficile, autant Monique est discrète, mais hyper efficace dans toute la logistique qu’elle doit mettre en œuvre. Des visages connus apparaissent, Carole et Olivier, Christian et Isabelle qui étaient là l’an passé, Chocho, un autre couple de Toulouse que j’ai croisé au WET Pyrénées en juin, également Colin, cet enseignant chercheur anglais m’a reconnue, il était quasiment mon voisin de tente à Ségus, et il faut dire que je ne suis pas passée inaperçue, surtout après ma prestation chorégraphique d’Aïcha, au beau milieu du champ où tout le monde faisait la sieste….la faute à la sono et à ma kermesse de la veille ! De nouveaux visages apparaissent, Stéphan, compagnon de club de Dominique Chauvelier, Sabine, un personnage qui marque, et cette petite Fiona Porte, nouveau porte drapeau d’adidas, et qui a quasiment l’âge de mon fils, j’en prends un coup ! Et puis, je fais aussi la connaissance de Karim Mosta, en vrai (virtuellement, je suis son ami sur Facebook depuis un moment). Nous arrivons jeudi en début d’après-midi à l’aéroport de Djerba, Azdine nous accueille avec une grosse boîte de dattes chacun, et nous voilà embarqués pour 4 heures de pistes dans des 4x4, direction l’Oasis de Gsar Ghilane. Je serais dans la voiture 6, celle qui ferme le convoi, avec Stéphane, Fiona, Karim, Catherine, Sabine et mon homologue Midi-Pyrénées de Runningmag, Brice de Singo, c’est la deuxième fois que nous nous retrouvons en reportage sur une course. Cette fois, il est le correspondant d’Ultrafondus, un magazine dont je ne rate jamais la sortie. Une petite famille se forme, et nous voilà partis pour 4h de discussions en tout sens, course à pied un peu, mais pas seulement, on parle aussi de nos vies, de nos situations, on rigole, beaucoup, Karim nous raconte ses aventures, elles sont infinies. Dans la voiture, la catégorie V2 domine, il y a un peu de V1, et une toute petite espoir dont chacun revendique un peu de paternité, ou plutôt de maternité, Sabine fera une OPA, en décidant d’être sa maman d’adoption pour la durée du séjour ! Les 4h de 4x4 prennent parfois des allures de Dakar, on s’accroche comme on peut. Tout à coup, dans les lacets d’un col, Azdine fait ranger tous les 4x4 sur le coté, et voilà qu’il nous improvise un goûter sur le capot d’une des voitures : mandarines, dattes, Thé à la menthe et aux amandes, baklava, cornes de gazelles, rien que ça. Puis un tintamarre de klaxons avec une sono à fond arrive à notre hauteur, un arabe avec quatre femmes dans la voiture, ils chantent, ils s’amusent, on lève les bras, on chante avec eux, un peu plus loin ils font demi-tour et le chauffeur sort de la voiture. Il y a des CD partout sur le tableau de bord. La musique est « techno-arabe », ça commence à danser sur la route. Azdine discute un peu avec eux, et nous apprenons qu’ils sont Libyens, et tellement heureux d’être là, libres, en Tunisie, un pays qui leur a ouvert les portes. Nous reprenons nos 4x4, et c’est à la nuit bien tombée que nous arrivons dans notre Oasis. Un petit apéritif nous attend, après quelques explications, nous allons nous installer dans nos tentes berbères. Nous sommes six filles, il n’y a pas de chauffage, bien sûr, mais deux grosses couvertures par lit. Le sac de couchage s’avèrera indispensable, et ceux qui auront un sac ultrabasses températures seront bien contents. Le lendemain, après le petit déjeuner, je pars avec Arlette à la découverte de l’Oasis, les paysages sont enchanteurs, les dunes se perdent à l’Horizon, je me dis qu’il ne ferait pas bon s’aventurer seule dans cette grande étendue de sable. Nous retrouvons le groupe pour un petit footing de 45’ dans le désert, prémices à notre première course du lendemain. La récup se fera dans une piscine d’eau chaude naturelle, dont personne ne voudra sortir, tellement ça tenait chaud au corps. L’après-midi sera libre, chacun fera ce qui lui plait, mais nous serons tout de même nombreux à essayer la promenade en dromadaire dans le désert. Après un bon repas et une nuit encore très fraîche, les hostilités peuvent enfin commencer.
Le départ pour le prologue est donné avec des coureurs Tunisiens et Marocains, venus se joindre à nous. Azdine et Jérôme nous annoncent 18 km de sable, avec un fort comme Azimut à la sortie de l’Oasis. Nous devons juste nous contenter de suivre les flèches à la chaux, et on nous assure que nous ne pouvons nous perdre car dans tous les cas, nous avons toujours l’Oasis à portée de vue. C’est parti à fond, et en ce qui me concerne, ça va toujours trop vite, alors je me mets à l’arrière et remonte tranquillement, pour me retrouver rapidement avec mon compagnon de route de l’an passé, Olivier. Nous faisons route ensemble, le sable rentre dans les chaussures, les guêtres ne couvrent pas tout, mais ce n’est pas très grave, à chaque descente, il en ressort autant, l’avantage des chaussures aérées. Je suis à la peine, ce n’est vraiment pas un terrain pour moi. Je boucle le circuit en 1h47, à 25’ de Fiona, et 18’ de la seconde, je me retrouve troisième toute surprise. Je garde un souvenir émerveillé de ce prologue, certes, c’était dur, mais quelle beauté, nous n’avons fait que 14,5 kms, mais cela m’a suffit. Une douche et un bon massage à l’huile d’Arnica, prodigué par Stéphane et Fiona, me suffisent à me requinquer pour envisager une nocturne à tout faire pêter. Fiona se fera aussi masser par Stéphane et moi-même. C’est très important le massage dans ce type de course à étape, plus bien sûr, les étirements. Après le déjeuner, nous reprenons les 4x4, direction le village troglodyte de Douriet. Nous nous installons dans nos chambres respectives, on visite celles des copains, et c’est reparti pour de grandes discussions sur nos vies respectives, ça fait du bien de parler, n’est-ce pas. A 18h, nous sommes convoqués pour un petit briefing et surtout un goûter gargantuesque avant la nocturne. Pâtisseries arabes, mandarines, thé, dattes, encore tout un programme ! Vers 20h, le départ de la nocturne est donné, et c’est parti pour à peu près 9 kms. Mon objectif est de me refaire un peu la cerise et de grignoter des minutes à Géraldine, qui a 18’ d’avance sur moi. Je la passe rapidement dans les premiers hectos, mais à l’attaque de la grosse montée, elle me repassera. Sur le plateau, je l’aurais toujours en ligne de mirre, je suis toujours avec Olivier, nous raccrochons, Karim est avec elle, puis arrive une partie technique en descente où je m’envole, au final, je lui reprendrais une minute trente. Maintenant, mon espoir est de bien récupérer, de compter sur les parties techniques le lendemain pour faire la différence et sur une défaillance de forme la concernant, après tout, j’ai une grande habitude des longues distances. C’est reparti pour un bon massage et puis après, place à la fête et au réveillon ! Nous n’aurons pas goûté au fois gras, ni aux huîtres, encore moins au saumon fumé, et autres délires culinaires de nouvel an, un bon couscous et des briques nous auront bien suffit, tout cela accompagné de champagne et de vin tout de même.
Arrive la Spéciale ! Bien avant la course, je sens que les piles ne sont pas bien pleines, et je me demande bien comment je vais passer tout ça. Le départ est donné, je pars à l’arrière et remonte tranquillement le peloton pour retrouver ma place, mais il me faudra de nombreux kms pour raccrocher Olivier. Géraldine est déjà loin, très loin, je ne l’ai pas vue de toute la course, j’espère qu’elle ne me mettra pas encore un quart d’heure tout de même. Après les sept dormants, nous attaquons une descente goudronnée jusqu’au village de Chenini, avant d’entamer la seconde grosse montée de la course. C’est à ce moment là que je retrouve Olivier, nous montons en marchant, et en arrivant au sommet, je jette un coup d’œil à l’arrière et je découvre la 4èF juste à quelques dizaines de mètres. On a 7’ d’écart au classement général, je me dis qu’il ne faut pas traîner et qu’il me faut au moins garder cette 3è place. Alors, je cours, je cours, je cours, Olivier suite comme il peut, mais cela fait un moment que nous souffrons car il n’y a que de l’eau aux ravitos, pas une seule datte, pas un seul sucre, pas une seule mandarine, alors que lors du prologue, il y en avait à profusion, et l’an passé aussi. A chaque fois, on met tous nos espoirs sur le prochain ravito, mais en vain, c’est toujours de l’eau qu’on nous sert. Et cette fois, ni lui ni moi n’avons de gels sur nous. J’ai tellement l’habitude de les transporter pour rien, que cette fois, je suis venue en Tunisie sans ma poudre de perlimpinpin, et sans mes gels, sûre de mon coup ! Comme quoi ! Et Olivier, les a laissés dans ses sacs, sûr aussi que nous serons si bien ravitaillés. Nous avons fait preuve d’une confiance absolue dans l’organisation d’Azdine, ça fait trois jours qu’il nous gâte de pâtisseries et gourmandises….Comme quoi, et comme on le conseille toujours, avoir sa couverture de survie, son tel portable avec le N° de l’organisation et de quoi manger, sont le matériel obligatoire pour chaque trail ! Ben, là, sur le coup, moi je n’avais que poche à eau, appareil photo et caméscope ! Nous voilà en visuel du village d’arrivée, voilà que nous montons à l’opposé dans l’ancien village perché sur une montagne, nous passons de l’autre coté. L’inquiétude augmente, nous pensions allégrement nous en sortir avec 23 kms sur les 26 annoncés, il faut se résoudre à l’évidence, il y en aura 26. Encore un ravito, et toujours que de l’eau. Je croise une participante qui remonte la course à la rencontre de sa coéquipière, elle m’annonce un petit 3 kms jusqu’à l’arrivée, je regarde mon GPS, ça ferait donc 26. Un peu plus loin deux bénévoles m’annoncent 1,5 km, ça colle avec les infos précédentes. Et puis je vois que je me rapproche de deux coureurs, je reconnais Brice et Géraldine, ils sont à la ramasse et marchent, je me dis que nous pourrons peut-être finir ensemble. Olivier a lâché l’affaire depuis la descente de l’ancien village, il est cuit. Je me retourne et aperçois ma poursuivante, Cécile, qui est revenue, impressionnante de régularité, je remets les gaz comme je peux, je veux passer la ligne en 3è position. Géraldine qui m’a aperçue, veut également garder sa place dans cette spéciale et s’est remise à courir comme elle le pouvait. Chocho est là pour nous encourager dans les derniers 800 mètres. Je franchirais la ligne avec 27 kms, et complètement cuite. Tous râleront pour ces quatre derniers kms interminables, inutiles selon certains, mais n’est-ce pas toujours comme ça dans les fins de course ? Cette longue montée interminable vers le Roc Nantais, les huit derniers kms de l’Utmb, la dernière descente du col de Portet au GRP, la dernière traversée en balcon aux Citadelles, les deux derniers kms d’Espelette, les sept derniers d’un marathon, ils ne sont pas inutiles ceux-là ? Je m’effondre sur le ravito gargantuesque de l’arrivée, avant de fondre un peu plus tard sur l’énorme couscous qui nous attendait. Il fait beau, nous mangeons sur une place improvisée en terrasse de café, les matériels vestimentaires et scolaires préparés par l’association Carthago, sont distribués aux enfants du village, ravis, et un peu plus tard, nous repartons pour quelques heures de 4x4, direction Djerba et un magnifique hôtel qui nous attend. Les discussions repartent bon train dans la voiture, même si nous sommes un peu cramés. Après une belle cérémonie de remise des récompenses, repas et petite soirée dansante pour prolonger encore ces moments d’intimité presque familiale. Coté résultats, Chocho après avoir été inquiété par Stéphan Vernay qui avait pris la tête du classement à l’issue de la Nocturne, remporte l’épreuve au classement final et signe une seconde victoire en 3h59’36, devant Stephan (4h07’45) et Atef Baggas, le Tunisien de Mellita. Chez les filles, victoire et 4è place au scratch pour Fiona Porte en 4h21’10, devant Géraldine Cadart, 5h29’25, et Nathalie Wurry, 5h45’12, pour un total de 45 km et 800m de D+. Le retour au travail et à la vie ordinaire sera assez dur, mais toutes les bonnes choses ont une fin. Alors en route pour un troisième WET à Tataouine, mais auparavant, il y en aura d’autres à faire en France. Un grand Bravo à toute l’organisation, Azdine, Monique, Jérôme, Olivier, Alain, ainsi que tous les bénévoles locaux. Tout s’est passé pour le mieux, aucune erreur de balisage à déplorer, et pour ce qui est de la mise en place de cette nouvelle démocratie, nous n’avons pas pu vraiment avoir de réponse claire. Mais existe-t-il des réponses claires dans ces pays ? Il faudra encore attendre quelques mois pour constater vraiment des évolutions. Mais nous avons tout de même pu constater un changement dans les interviews effectués par la télé : plus de briefing avant l’interview pour nous dire ce qu’il faut dire devant la caméra.
(05/01/2012)
01/01/12 Peirone se trompe, Senejoux l'emporte
Courir de nuit et dans la neige, c’est la combinaison de ces deux originalités que proposaient pour fêter le nouvel an les organisateurs du club des sports des portes du Mercantour, emmenés par Rémi Castaing et Jean-Loup Koppe, le 1er janvier dernier, à l’occasion de la troisième édition du snow trail de Valberg.
A 17h30, aux nombreux coups de cloches de vaches donnant le signal de départ, 70 participants se sont élancés frontales allumées sur un circuit de 9,3 km pour 330m de dénivelé. D’entrée de jeu, Yves Peirone prenait les commandes, suivi à quelques encablures de Christophe Lagneil, Stéphane Giordanengo de Courir à Peillon, Max Dujardin, Olivier Rouchausse de Courir en pays de Grasse et Frédéric Vidon. 2 kilomètres avant l’arrivée, alors que les positions semblaient plus ou moins figées, Peirone se trompait hélas de parcours. Ses poursuivants immédiat ayant emboité son pas, Loic Senejoux, reprenait alors la tête de la course sans le savoir. A l’arrivée, ce dernier s’impose devant Nicolas Cante du magasin Sport Outdoor Shop Nice, Christophe Massol, et le premier vétéran, Olivier Rouchausse. Peirone, le malchanceux du jour, suit à moins d’une minute en 5ème position.
En féminine, Evelyne Deguine s’adjuge une belle victoire devant Aude Regat et Marion Favaro.
Juste avant la remise des prix qui a eu lieu à 19h30, un feu d’artifice est venu à la fois fêter la nouvelle année, et clôturer la manifestation.